On dirait le Sud (1/4) : Marlborough & Tasman

Je vous l’avais annoncé à la fin de mon dernier article : après avoir sillonné l’Île du Nord pendant ces (longues) vacances d’été, j’embarquais pour un long road trip dans l’Île du Sud en compagnie de Raphaëlle (avec qui j’avais déjà exploré le Northland en novembre dernier). Impossible de vous raconter ce périple d’un mois dans un unique article (ou alors celui-ci ferait la même taille que l’intégrale du Seigneur des Anneaux !), aussi ai-je fait le choix de découper ce dernier en quatre parties. Voici le premier article de la série, couvrant les huit premiers jours de notre voyage.


Nous sommes le 10 janvier. Un court vol en avion nous amène d’Auckland à Christchurch, la plus grande ville de l’île (et troisième plus grande ville du pays derrière Auckland et Wellington). A l’aéroport, nous faisons la connaissance de Choupette, la Toyota Yaris grise qui nous accompagnera pendant près de 5600 kilomètres, et dans laquelle nous passerons nos nuits.

Notre première journée n’est guère excitante : après avoir fait quelques emplettes à Countdown et à The Wharehouse [chaînes néo-zélandaises de supermarchés et de magasins d’équipements, respectivement], nous nous dirigeons vers le village d’Hanmer Springs. Hélas, la beauté si réputée de l’Île du Sud nous échappe encore, cachée par un épais brouillard.

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Le ciel ne se dégagera pas de la journée…

Dès le lendemain nous mettons le cap vers le nord, pensant y trouver une météo plus clémente. Sur la route, nous passons par Kaikoura, ville réputée pour sa faune sauvage. En nous promenant sur la plage, nous tombons ainsi nez à nez avec plusieurs phoques faisant la sieste sur les rochers. Nous arrivons ensuite dans la région des Marlborough Sounds, splendide golfe de vallées submergées.

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Depuis les hauteurs de Picton, la vue est à couper le souffle © Raphaëlle Martinez

Après avoir passé la nuit dans un camping peuplé de wekas, oiseaux endémiques au tempérament curieux (l’un d’autre eux est même rentré dans notre voiture !), nous prenons le temps d’explorer l’une des innombrables péninsules des sounds. Le long d’étroites routes de gravier qui mettent les amortisseurs de Choupette à rude épreuve, nous nous extasions devant la beauté de ces criques infinies.

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Le soleil est au rendez-vous, et le ciel se reflète dans les eaux de l’Endeavour Inlet

Mais pas de temps à perdre : direction maintenant le nord-ouest de l’île, de l’autre côté de la baie de Tasman. Sur le chemin, nous faisons une courte halte à Nelson, ville la plus ensoleillée de Nouvelle-Zélande, et pourtant couverte par les nuages quand nous y arrivons. Ici se trouve, au milieu du jardin botanique de la ville, le centre géodésique de la Nouvelle-Zélande (symbolisé par une plaque).

C’est en kayak que nous explorons les côtes de l’Abel Tasman National Park, inaccessibles par la route. A la force de nos bras, nous contournons Adele Island, petite île abritant une colonie de phoques, que nous avons la chance de pouvoir approcher de près (voir image à la Une).

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Fisherman Island, plus petite, sert d’habitat à de nombreuses espèces d’oiseaux © Raphaëlle Martinez

Le lendemain, nous remontons vers le nord en direction du cap Farewell, point le plus au nord de l’Île du Sud. En longeant la Golden Bay, nous visitons une cascade et une grotte majestueuse, les Rawhiti Caves. Ce ne seront cependant pas la seule cascade et la seule grotte que nous verrons au cours de ce voyage, loin de là ! Mais n’anticipons pas…

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La Golden Bay n’usurpe pas son nom, avec son sable orangé si particulier

Une fois à la pointe nord, changement de décor. Le long des plages immaculées et désertes du Farewell Spit, cette fine bande de sable d’une vingtaine de kilomètres de long qui constitue le cap, des troupeaux de moutons paissent paisiblement au milieu d’une herbe plus verte que nature.

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Nous étions les deux seuls promeneurs sur l’immense plage de sable blanc

La première partie de notre voyage s’achève bien au sud, dans la région des Nelson Lakes. Tandis que le brouillard se lève et confère au Lac Rotoiti une atmosphère quasi surnaturelle, nous faisons la connaissance de nos pires ennemies : les sandflies, ou « féroces mouches des sables » d’après la traduction automatique de l’application Campermate, bestioles de l’enfer que nous devrons supporter pendant tout notre périple sur la West Coast. Mais ça, ce sera pour la prochaine fois 😉

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Pour la vue on repassera, mais nous avons au moins l’occasion de prendre de jolies photos

A suivre…

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